24H après la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la République centrafricaine, le président de la République se réjouit de cette décision du Conseil de sécurité de l’Onu, adoptée le 29 juillet à New-York.  Rentrant de Paris en France, mercredi 31 juillet, après avoir participé à l’ouverture des Jeux Olympiques, Faustin-Archange Touadéra salue cette mesure qui, selon lui, empêchait les forces de défense et de sécurité de remplir leur devoir régalien.

Le locataire du palais de la Renaissance se félicite d’abord de l’exploit de sa diplomatie, ce qui a conduit à la levée totale de cet embargo sur les armes à destination de la République centrafricaine. Ce régime de sanctions fut imposé par la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations-Unies en 2013 alors que le pays connaissait des violences armées sanglantes après la prise de pouvoir par la coalition Seleka. Avec la levée totale, cette restriction ne vise plus désormais l’armée nationale, mais elle s’impose plutôt aux groupes armés.

« Un long combat »

« Cela a été un long processus, un long combat. Si l’embargo avait ses raisons en 2013, depuis le retour à l’ordre constitutionnel, il ne se justifiait plus. Beaucoup de voix se sont levées y compris celles du peuple et des organisations régionales et sous régionales contre cet embargo qui pesait sur nos Forces de défense et de sécurité. Elles sont empêchées de disposer des moyens de défense du territoire », a affirmé Faustin Archange Touadéra.

Le N°1 centrafricain exprime sa gratitude  à l’endroit de toutes les entités qui ont contribué à la levée définitive de cet embargo.

«Nous apprécions à sa juste valeur la décision de la levée de cet embargo. Je voudrais saluer et féliciter le peuple centrafricain. C’est aussi l’occasion de féliciter nos forces de défense et de sécurité… mes félicitations également à la presse pour le travail de sensibilisation et de véhicule d’informations sur la situation réelle de la République centrafricaine », s’est réjoui le chef de l’Etat centrafricain. 

En outre, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a condamné et a demandé au groupe d’experts dans le cadre de l’exécution de leur mandat, de prêter une attention particulière à l’analyse des réseaux transnationaux de trafiquants, qui continuent d’approvisionner les groupes armés en RCA et, surtout des menaces liées aux engins explosifs.

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