Initialement prévu pour le 29 février au Caire, le match aller Egypte – République centrafricaine, comptant pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2013, a été reporté au 30 juin 2012.
Le report de cette rencontre, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2013 en Afrique du Sud, est lié à la situation sécuritaire qui prévaut en Egypte.
La demande a été formulée par la Fédération Egyptienne (FEF) auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF) à la suite des incidents survenus au stade de Port Saïd, lors du match Al Masry-Al Ahly. Des incidents qui ont fait plus de 74 morts.
En dépit de ce report, le sélectionneur de l’Egypte, l’Américain Bob Bradley, a préféré maintenir le stage prévu à la fin de ce mois. Une stratégie pour conserver son équipe au top.
Mais comment sonne cette annonce dans la tanière des Fauves centrafricains de cette discipline ? Difficile de répondre à cette interrogation. Car, après leurs non participation aux campagnes de la CAN 2012 en Guinée Equatoriale et au Gabon, ces fauves devraient en principe être sur le qui-vive.
Toutefois, depuis leur retour infructueux de cette aventure, les athlètes de Jules Accorsi n’ont livré aucun match amical. Cette situation semble inquiéter les supporters des fauves, eu égard aux préparatifs tangibles égyptiens.
Pour preuve, le président de la Fédération Centrafricaine de Football Patrice Edouard Ngaïssona a effectué un voyage avec l’entraineur Jules Accorsi en France pour le regroupement des fauves. Un déplacement qui a accouché d’une souris, en raison de l’hiver français.
Or, cette formation des fauves avait déjà eu confirmation des nouveaux talents tels que Abibou, Abib, Evan, Kondogbia, sans oublier Bohari et Kelly Youga.
L’on sait que les poulains de Jules Accorsi se confrontent toujours à un sérieux problème de fonds pour non seulement leur mise en jambes, mais aussi pour leur sortie en compétitions internationales. Une situation souvent décriée par les dirigeants sportifs.
Peut-être, la lueur d’espoir au plan financier proviendrait des sponsors locaux. A titre d’exemple, Ecobank-Centrafrique avait appuyé il y a une semaine, l’équipe des fauves à hauteur de 5 000 000 de francs CFA (environ 7692 euros).