« Le parti au pouvoir Kwa Na Kwa vient d’identifier ces derniers temps des intrus qui se sont infiltrés en son sein. Ils seront bientôt bouter hors de notre parti ». Déclaration faite ce 13 février par le secrétaire général de ce parti Louis Oguéré. Il l’a fait au cours d’une conférence de presse organisée à Bangui.
La déclaration a coupé court aux rumeurs selon lesquelles, le KNK du président centrafricain François Bozizé serait divisé en plusieurs tendances.
Selon le secrétaire général du KNK interrogé par Radio Ndeke Luka, « il n’y a pas tendances, mais il y’a plutôt infiltrations. Seulement, le président fondateur François Bozizé et certains militants vigilants n’ont pas mis assez de temps pour les démasquer ».
« Certes, dans toute organisation humaine, il y’a plusieurs sensibilités qui sont d’ailleurs bienfaisantes pour la consolidation du groupe. L’objectif du KNK en ce début de l’année 2012, est la définition d’un plan d’action cohérent pour sa consolidation. Un plan d’action qui prend en compte la fidélité et la compétence de ses militants afin de barrer la route aux délations et intrigues », a indiqué Louis Oguéré.
Depuis l’arrivée au pouvoir le 15 mars 2003 par un coup d’Etat militaire de François Bozizé, plusieurs partis politiques avaient, sous la bannière de la Convergence Kwa Na Kwa, rejoint le pouvoir de Bangui.
Il ne va pas sans dire que certains d’entre ces ralliés avaient tiré leur épingle du jeu, suite aux dernières consultations populaires en République Centrafricaine. En dépit de ces retraits, le KNK avec son leader avaient remporté dès le 1er tour, la dernière présidentielle et rafler plus de 70 députés sur 104 à l’Assemblée Nationale.
Une victoire contestée par l’opposition centrafricaine. Elle s’était d’ailleurs retirée à la veille du second tour. A cet effet, une entité appelée Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections (FARE-2011).