Alors que le monde célèbre, ce 1er octobre, la Journée internationale du café, en RCA, la filière est confrontée à d’énormes difficultés. Par exemple, dans la Nana-Mambéré, des caféiculteurs déplorent la mévente de leurs productions. Face à cela, le gouvernement rassure sur sa relance du secteur, à travers le Plan national de développement (PND) en cours.
Selon plusieurs organisations paysannes de la région du Nord-ouest, les productions ont déjà atteint plusieurs tonnes. Cependant, les preneurs manquent toujours à l’appel. « Nous demandons au gouvernement de revoir sa politique concernant le café. Auparavant, il y avait des projets, à l’exemple de Caisse-Café voire Caistab qui achetaient le café entre les mains de nos parents. Aujourd’hui par contre, on produit entre 10 et 15 tonnes. Mais, il y a toujours la mévente. C’est pourquoi, nous appelons à un investissement dans le secteur du café à travers des projets », suggère Sylvie Yakanadji, une productrice de café.
À propos de ces dysfonctionnements, le gouvernement rassure sur la relance du secteur. Ce, à travers le Plan national de développement (PND).
« Le café figure parmi les priorités »
« Le gouvernement est conscient de la déliquescence de la filière café, dont l’origine remonte à l’avènement de l’Organisation mondiale du commerce qui a consacré le libéralisme économique. Dans la stratégie de diversification de nos chaines de valeurs agricole, le café figure bel et bien parmi les priorités retenues dans le cadre du Plan national de développement », a indiqué Guismala Hamza, ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
Pour la célébration de cette année, aucune activité n’est prévue dans le pays. Instituée en 2015 par l’Organisation internationale du café, cette journée est célébrée autour du thème « Le café, votre rituel quotidien, notre voyage partagé ». Elle vise, selon les organisateurs, à sensibiliser les gens sur la situation des producteurs.
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