Quelques jours après la rentrée des classes, certaines écoles publiques de la capitale rencontrent des difficultés. C’est, notamment, le cas de l’école Gobongo 2 « missionnaire » au Nord de Bangui et de l’école primaire Saint-Jean au Sud. Les responsables lancent un cri à l’endroit du gouvernement.
La rentrée scolaire est désormais effective dans presque tous les établissements publics et privés de Bangui. Cependant, certaines écoles publiques sont confrontées à des dysfonctionnements, notamment le manque d’enseignants qualifiés et l’effectif pléthorique des élèves dans les salles de classe. A l’école Gobongo 2, communément appelé école missionnaire, il n’y a pas d’enseignants pour les classes de CE1 et CE2. « Nous avons un problème d’effectif au niveau des enseignants. Par exemple, j’ai 15 classes pédagogiques. Mais, il me manque au moins 2 enseignants. Puisque certains, qui ont été promus quelque part, sont en train de partir. Il me manque des titulaires pour combler le trou », indique Joël Namkona, directeur de l’école Gobongo 2.
A l’école Saint-Jean dans le 2ème arrondissement, c’est un autre problème. Dans cet établissement, le manque d’enseignants qualifiés a poussé la direction à réunir deux sections dans une seule salle de classe. Dans une des salles du primaire, l’on peut compter plus de 300 élèves. Avec ce nombre certains enfants s’assoient à même le sol et d’autres se tiennent debout à l’extérieur de la salle pour suivre les cours.
« C’est notre seul souci »
« Nous n’avons pas beaucoup d’enseignants. C’est pourquoi, on est obligés de regrouper tous ces enfants dans une même salle. Pour l’heure, c’est notre seul souci. Nous demandons au gouvernement et à ses partenaires de nous aider en nous envoyant des enseignants », déplore Romaric Tianayang, directeur de l’école Saint-Jean.
Ces manquements sont également constatés dans plusieurs écoles du pays, au moment où le gouvernement échange avec ses partenaires pour trouver des solutions appropriées aux maux qui minent le secteur éducatif centrafricain.
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