La 5ème campagne de riposte contre la poliomyélite vient d’être lancée ce 17 février 2012 à Benzambé, une des communes de la sous préfecture de Bossangoa (ouest). par le Premier Ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra.
Cette cérémonie a aussi marqué le démarrage des premières Journées Nationales de Vaccination contre la polio sur toute l’étendue du territoire centrafricain pour l’année 2012. Les bénéficiaires sont les enfants de 0 à 59 mois.
Mais pourquoi le choix de cette localité natale du président centrafricain François Bozizé ? En effet, des études menées dans ladite localité par les professionnels de santé ont révélé que peu d’enfants reçoivent les doses vaccinales contre cette maladie : leurs parents résistent systématiquement à les présenter aux agents de terrain affectés pour cette cause.
« Cette campagne s’est voulue très ambitieuse dans l’optique d’atteindre un nombre important d’enfants. Pour joindre l’acte à la parole, une stratégie dite de « porte à porte » a été adoptée par les agents vaccinateurs », a indiqué le correspondant de Radio Ndeke Luka.
Le correspondant a ajouté qu’ en même temps, « la vitamine A sera administrée aux enfants de 6 à 59 mois et ceux de 12 à 59 mois bénéficieront des doses d’Albendazole ».
Par ailleurs, les enfants 9 mois et les adultes de la préfecture de Lobaye (sud) ont été vaccinés samedi contre la fièvre jaune. Il s’agit d’une autre riposte contre cette maladie après qu’un cas ait été diagnostiqué dans la commune de Baléloko située à environ 120 kilomètres au sud de Bangui. Cette vccination n’a pas concerné les femmes enceintes.
Cette même campagne de vaccination a été également organisée samedi à Boali (95 kilomètres nord de Bangui), où un cas de fièvre jaune a été identifié à Birlo, un village périphérique.
A Ndélé (nord), l’heure est à la recherche des stratégies pour l’amélioration des qualités de soins pour cette année 2012. Autorités locales et personnel soignant ont adopté un plan d’action élaboré en la matière. Les constats ont démontré que le taux de la mortalité du couple mère-enfant dans cette région reste très élevé. La malnutrition, la pneumonie, le paludisme et l’hémorragie en sont les principales causes.