Le 25e sommet Afrique-France vient de s’ouvrir à Nice, dans le sud de la France ce lundi 31 mai 2010.
C’est le premier depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Une rencontre que le président français a voulu pour la première fois ouverte au secteur privé et à la société civile.
Le sommet réunit 38 dirigeants africains dont le Président centrafricain François BOZIZE.
Les participants vont plancher, lors de trois réunions à huis clos, sur les sujets suivants :
– La place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, en clair le rôle et la place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
– Le renforcement de la paix et de la sécurité sur le continent.
– Climat et développement. Dans la foulée de Copenhague, les Français et les Africains souhaitent préparer ensemble le prochain sommet à Cancun, au Mexique.
Initialement, c’est l’Egypte qui devait accueillir ce sommet, et qui comptait bien sûr y inviter son voisin du Soudan, Omar el-Béchir.
Mais Nicolas Sarkozy ne pouvait pas venir à Charm-el-Cheikh et y serrer la main d’un chef d’Etat qui est inculpé de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale. D’où blocage. Un blocage qui a duré un an, jusqu’au compromis d’aujourd’hui.
Hier, Jacques Chirac avait besoin du soutien des Africains pour contrer la stratégie des Américains en Irak. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy recherche l’appui des Africains dans son bras de fer avec les Américains et les Chinois sur le réchauffement climatique.
Cependant, les attentes des leaders africains tournent autour de la nécessité de permettre à l’Afrique d’être mieux représentée au Conseil de sécurité de l’ONU.
Cette rencontre est annoncée comme celle du « renouveau » et sera axée sur l’économie, avec une série de rendez-vous entre entreprises françaises et africaines.
Les Présidents Omar El-Béchir du Soudan et, Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire sont absents au rendez-vous.