L’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) dénonce la loi votée par l’assemblée nationale et la cour constitutionnelle prorogeant le mandat du président de la République et des députés au-delà du terme constitutionnelle, fixée au 11 juin prochain.
Les partis politiques affiliés à l’UFVN exigent du pourvoir de Bangui une transition consensuelle avec les six entités qui ont pris part aux travaux du Dialogue Politique Inclusif. Ceci selon l’Union, permettrait au président de la République de conduire cette transition à bon port.
C’est lors d’un point de presse tenu le 29 mai 2010 au siège du parti politique Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) à Bangui.
Maitre Henri Pouzère Coordonateur de l’UFVN, propose quant à lui un débat politique entre l’opposition, la majorité et le président de la République pour qu’en fin découle un consensus qui guidera le processus électoral en Centrafrique.
Pour lui, les textes de la loi prorogeant le mandat du président de la République par les députés et la cour constitutionnelle est une fausse note d’acceptation. Car, poursuit-il, ces textes ne sont pas conformes à l’article 39 de la loi organique de cette même cour.
L’Union des Forces Vives de la Nation se propose de tenir dans les prochains jours une conférence débat publique pour éclaircir la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur l’acceptation de cette loi par les députés et la cour Constitutionnelle.