Plus de 300 Sénégalais résidant en République Centrafricaine sont appelés ce dimanche 26 février à remplir leur devoir civique. Ils élisent à l’instar de leurs compatriotes, leur président de la République parmi 14 candidats en lice. Le scrutin se déroule au consulat du Sénégal à Bangui.
Sur les 14 candidats pour cette présidentielle, il n’y a que 5 représentants qui ont répondu présents dans cet unique bureau de vote. Une seule condition pour avoir accès aux urnes : La présentation de sa carte d’identité Nationale et sa carte d’électeur.
Selon Ndiaye Kane, représentant du candidat numéro IV Abdoulaye Wade, candidat à sa propre succession et interrogé par Radio Ndeke Luka, « tout se déroule dans de bonnes conditions. Aucun incident majeur n’a été signalé. Certains candidats qui n’ont pas leurs représentants dans ce bureau de vote n’ont simplement pas de militants à Bangui ».
Pour Hamady Diaw du candidat numéro II Macky Sall, l’un des candidats de l’opposition, « l’opposition est contente pour ce vote. Car, ce qu’elle attendait des autorités sortantes ne venait pas. L’heure est au changement par ce vote, le premier du genre à Bangui ».
Les 2 camps espèrent chacun une victoire. Toutefois, l’opposition a proposé samedi à la veille de cette élection, l’organisation d’un nouveau scrutin, sans le président sortant, dont la candidature est contestée, dans un délai de six à neuf mois.
Cette proposition du Mouvement du 23 juin (M23) – coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile – constitue selon elle une réponse à la feuille de route proposée par l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef de la mission d’observation de l’Union africaine (UA).
Le chef de l’Etat béninois et président en exercice de l’Union africaine Thomas Boni Yayi a lancé à la veille de cette consultation populaire un appel au calme à toute la classe politique du Sénégal.