Les transporteurs camerounais ont cessé depuis jeudi matin les activités sur le territoire centrafricain. C’est en signe de protestation contre l’assassinat d’un de leurs collègues, survenu mardi à Bogoula à 60 km de Bangui. Plusieurs camions, remplis de marchandises, sont stationnés derrière la barrière à Cantonnier.

Dans un communiqué rendu public par le président du Syndicat national des conducteurs routiers du Cameroun (SNCRC), il est mentionné : « Je tiens à informer tous les membres adhérents et sympathisants de ce syndicat qu’il leur est demandé de marquer  un temps d’arrêt pacifique dès ce jour, mercredi, dans les frontières suivantes : Garigombo, Kentzou et Garoua-Boulaï en attendant de voir clair sur les modules ayant conduit à l’assassinat de notre camarade, le nommé Mohamadou Awalou,  le lundi 18 novembre 2024 et dont le corps sans vie est bloqué en terre centrafricaine ».

Un mot d’ordre très suivi

Ce mot d’ordre est largement suivi par les transporteurs camerounais depuis ce jeudi matin à Béloko. Plusieurs camions de transports de marchandises n’ont pas traversé la frontière à Cantonnier. Les mécontents expriment leur solidarité à l’un d’eux tué sur le sol centrafricain. Ce mouvement de colère paralyse déjà les activités économiques dans la localité.

Des sources policières à Béloko confirment l’incident à l’origine du mécontentement des transporteurs camerounais. Cependant Radio Ndeke Luka n’a pas encore la réaction de leurs collègues centrafricains. Des sources locales et sécuritaires indiquent que le corps du conducteur a été rapatrié, ce 21 novembre, au Cameroun.

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