Une explosion a fait ce 4 mars 2012 environ 200 morts au Congo Brazzaville. Ce chiffre a été avancé par des services hospitaliers de ce pays. D’après les responsables congolais, les explosions ont été provoquées par un incendie dans le dépôt de munitions de la caserne du régiment blindé du quartier Mpila, située au bord du fleuve Congo.
Des habitants sont encore « prisonniers » dans leurs maisons. Ils disent que « tout le quartier de Mpila a été détruit, Il y aurait plusieurs centaines de blessés ».
Des centrafricains résidant à Brazzaville ont joint Radio Ndeke Luka à Bangui pour informer du sinistre. Ils se disaient surtout inquiets au sujet des compatriotes qui habitent le quartier et dont ils sont sans nouvelles. On ignore donc, jusqu’en milieu de matinée de ce lundi 5 mars, s’il y a des centrafricains parmi les victimes, morts ou blessés.
Le ministre congolais de la Défense, Charles Zacharie Bowao, a démenti les rumeurs de tentative de coup d’Etat ou de mutinerie, et a déclaré à la radio d’Etat que « les explosions ont été provoquées par un incendie accidentel ».
Les forces de sécurité ont établi un cordon de sécurité autour du quartier dévasté, que les habitants tentent de fuir.
La télévision congolaise diffuse des images de scènes de panique et de blessés affluant dans les hôpitaux, où les médecins sélectionnent les blessés les plus graves pour les opérer immédiatement.
La panique a également gagné Kinshasa, de l’autre côté du fleuve Congo, large à cet endroit de 700 mètres.
Un habitant de la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) a raconté qu’une fenêtre de son domicile avait été soufflée par la puissance des déflagrations.