« Je suis réjouis. La France pense enfin à ses compagnons d’armes ». C’est l’expression du Général Martin Sabanguélé, président de l’Union fraternelle des anciens combattants et victimes de guerre de la France Libre de l’Afrique et du Madagascar, Section Centrafrique, ce 3 juin 2010 sur Radio Ndeke Luka.
Cette expression fait suite à la décision la semaine dernière du gouvernement français concernant la revalorisation des pensions des ex-combattants de la 2nde guerre mondiale et de la libération de la France.
Désormais, tous les anciens combattants de la libération de la France auront les mêmes pensions sans distinction aucune sur toutes les formes, car autrefois, il y a une différence entre les pensions que touchent ceux de la France, du Maghrèb, de l’Afrique de l’Ouest et ceux du centre.
Selon le Général Sabanguélé, cette mesure est la résultante d’une lutte engagée depuis des décennies par les ex-combattants africains en général et centrafricains en particulier. Car, poursuit-il « Quant les obus tombaient sur nous, ils n’ont pas besoins de savoir si vous êtes noirs ou blanc ».
Les ex-combattants commenceront à toucher les nouvelles pensions à partir du 1er janvier 2011.