La situation au Mali continue de susciter des réactions sur le plan international. Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a fermement condamné samedi 24 mars 2012, le coup d’Etat du 21 mars dernier au Mali. Il a demandé un retour à l’ordre constitutionnel.
Dans un communiqué de presse rendu public, le numéro 1 de l’OIF a indiqué que « Cette rupture brutale de l’ordre légal et l’éviction par la force des autorités maliennes élues démocratiquement sont totalement inacceptables ».
Il a ajouté que, « Tous les pays voisins du Mali et les partenaires internationaux doivent se mobiliser et œuvrer de concert pour aider le Mali à retrouver la paix, la stabilité et à rétablir une vie démocratique dans le respect de l’intégrité territoriale ».
Le Secrétaire général de la Francophonie a appelé « à un dialogue politique immédiat, rassemblant tous les acteurs politiques maliens, pour cesser les combats sur l’ensemble du territoire et rétablir la paix, définir les conditions d’un retour à l’ordre constitutionnel et préparer dans des délais acceptables des élections libres, fiables, transparentes et inclusives ».
Il a en outre rappelé les dispositions de la Déclaration de Bamako adoptée en novembre 2000 et a confirmé qu’il saisira le Conseil Permanent de la Francophonie, qui se réunira le 30 mars à Paris, pour statuer sur la situation au Mali.
Il faut dire que la situation au Mali préoccupe aussi la communauté centrafricaine vivant non seulement dans ce pays, mais aussi en RCA. L’actuel président Amani Toumani Touré dont le siège reste menacé a été l’un des principaux acteurs d’un retour de paix en République Centrafricaine lors des troubles militaro-politiques de 1996. ATT, familièrement appelé par les centrafricains a su géré avec tacte des crises à l’époque de son défunt homologue Ange-Félix Patassé. Ce dernier a été acculé par des mutineries et même d’un putsch manqué en 2001.