Face au silence qui règne entre le gouvernement centrafricain et son opposition, la société civile appelle les 2 parties à un dialogue sans délai. Elle a, de ce fait, organisé ce 9 avril 2012, un point de presse à Bangui.
Par cette rencontre, la société civile entend rappeler les autorités du pays sur les questions brûlantes du pays à savoir la sécurité, la politique et le sport. Elle souhaite que les différentes parties concernées se retrouvent pour éviter des conséquences troublantes.
Selon Petit Delphin Kotto, président du Collectif des Leaders de la Société Civile centrafricaine interrogé par Radio Ndeke Luka, « le manque de paix, de dialogue et de cohésion sociale ne peut favoriser le développement de ce pays qui accuse déjà beaucoup de retard sur plusieurs plans ».
Pour lui, « au plan sécuritaire, la question de la traque des rébellions qui écument le pays ne doit pas être que l’affaire des autorités, d’où nécessité d’impliquer la couche sociale toute entière dans ce combat pour un retour définitif de la paix en Centrafrique ».
Au sujet de la politique, Petit Delphin Kotto indique que « l’heure est venue pour que l’opposition et le gouvernement se mettent autour d’une même table pour un dialogue franc. A travers un tel geste politique, le pays pourra espérer un décollage sinon une avancée en démocratie ».
Signalons que le Collectif envisage déjà quelques actions à court terme pour apporter sa contribution à l’amélioration de la situation. Elle entend organiser une Marche nationale de l’unité sur l’ensemble du territoire et une Journée de réflexion avec les leaders des organisations de jeunesse.