Tout part de multiples plaintes de la population centrafricaine au sujet de la mauvaise prestation des services des professionnels du Droit : procès inéquitable, des prévenus mis aux arrêts et souvent aussitôt libérés, manque de respect du délai prévu par la loi, pour ne citer que ces exemples là. Et le président de la République Centrafricaine François Bozizé a saisi le 20 avril 2012, la tribune de la rentrée judiciaire 2012-2013, pour remonter les bretelles aux Hommes de Droits.
Une rentrée qui a pour objectif de rafraichir davantage la mémoire du personnel de la Justice sur la connaissance de la loi de finance. La cérémonie solennelle à eu lieu au Tribunal de Grande Instance de Bangui. Elle a été placée sous la présidence du Chef de l’Etat.
Selon François Bozizé, il « est grand temps que le corps judiciaire, dans sa mission, fasse renaitre confiance avec sa population, une des voies pour l’avancée significative de l’Etat de Droit ».
Dans son mot de bienvenue Maurice Baïgo-Dari, Procureur Général de la Cour de Cassation, à mis l’accent sur « la situation de juridiction de l’ordre judicaire. Selon lui, la juridiction de l’ordre judiciaire a fait un pas en terme d’effectif : 130 magistrats en activité sont désormais répartis entre la Cour de Cassation, les Cours et tribunaux du pays ».
Jacques Mbosso, 1ère président de la Cour de Cassation, a invité le personnel judiciaire et les auxiliaires de Justice à « la fidélité à leur sermon. Un sermon pris devant Dieu et devant la nation. Aussi, observer scrupuleusement la Constitution du pays, laquelle exprime la ferme volonté du peuple centrafricain vers un Etat de droit ».