Le Réseau des ONG des droits de l’Homme ont exigé le 30 avril 2012 au gouvernement et acteurs du processus électoral un 3ème atelier de concertation sur la révision code électoral du pays. Un communiqué de presse a été publié à cet effet.
Selon ces ONG, le document en question n’est pas encore bien ficelé avant toute adoption par les députés centrafricains. Pour l’instant, le bureau de l’assemblée nationale, ne s’est pas encore prononcé sur cet avant-projet du code électoral proposé par le gouvernement centrafricain.
Cette contestation intervient au moment où la Commission Textes et Lois de l’Assemblée Nationale a transmis son rapport relatif à l’examen sur l’avant projet de la révision du code électoral au bureau de l’Assemblée Nationale.
Certains acteurs de la vie politique de la République Centrafricaine y voient un piège du pouvoir de Bangui. La révision du code électoral passe par modification de la constitution centrafricaine.
Les dernières élections centrafricaines ont été gérées par la commission Electorales Indépendante (CEI). De l’avis du ministère de l’administration du Territoire, ces consultations populaires seront désormais pilotées par un Comité Electoral Permanent.