Les épreuves écrites du Certificat de l’Enseignement du Fondamental I (CEF I) ont débuté ce 23 mai 2012, sur toute l’étendue du territoire national centrafricain. Elles sont couplées avec les épreuves physiques du baccalauréat composées dans certaines régions du pays à l’exception de la circonscription scolaire de la ville de Bangui.
S’agit-il d’une erreur de calendrier ou d’un disfonctionnement dans le chronogramme des activités scolaires de cette année académique 2011-2012 ? Difficile d’apporter une réponse précise à ces interrogations.
Le nombre des candidats en lice n’est pas encore rendu disponible par la Direction des examens et Concours. Ce que l’on peut dire, c’est qu’il y a 48 heures, plus de 7336 élèves de Cours Moyens 2ème année ont composé le concours d’entrée en 6ème.
Pour les CEFI, des matières telles que la dictée, l’étude de texte, le calcul, la récitation illustrée par des dessins sont au menu. Concernant le baccalauréat ce sont le saut en hauteur, la gymnastique, le lancer de poids, l’endurance, la course de vitesse de 80 mètres pour les filles et 100 mètres pour les garçons.
A Bangui, les épreuves du CEFI se sont déroulées sans incident majeur, ont constaté les reporters de Radio Ndeke Luka. Le constat est fait à l’issue d’une enquête réalisée dans différents établissements scolaires de Bangui comme par exemple au centre numéro I situé à l’Ecole Lakouanga où composent 1154 candidats venus des établissements comme New Tech, Groupe Elit, Ecole Avenir, Ecole Saint Charles, Ecole Turque et ceux de l’Ecole Lakouanga même.
« Nous avons noté lors de notre passage que la plupart des centres d’examens ne présentent pas les conditions appropriées d’hygiène. A cela s’ajoute le nombre pléthorique des candidats par table-banc. On compte trois candidats sur un petit table-banc », ont remarqué ces reporters.
Selon Rosalie Grémbenguia, présidente du centre numéro I à Lakouanga, les épreuves ont largement démarré en retard car, certains surveillants désignés à cet effet ne sont pas présentés à temps. Toutefois, les choses ont fin par rentrer dans l’ordre.