Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, MLPC monte au créneau et dénonce ce 6 juin 2012, ce qu’il qualifie de « drame humanitaire » qui se pointe à l’horizon.
Dans une déclaration publiée le 2 juin dernier, le MLPC accuse le président François Bozizé et son régime d’être à l’origine de la crise alimentaire en République Centrafricaine.
Selon Christophe Ndouba, membre du bureau politique du MLPC et ancien député interrogé par Radio Ndeke Luka, son parti explique cette situation par le fait que le pouvoir de Bangui n’ait pas su prévenir les choses à temps. Le pays manque ainsi d’une politique cohérente en matière agricole et une politique économique acceptable prenant en comptant les échanges entre les régions.
Outre cette accusation, le MLPC propose tout de même des solutions notamment le démantèlement des barrières illégales de racket sur tous les axes routiers, le démantèlement du marché à bétail de PK 22. Le MLPC propose également la subvention par l’Etat des denrées de première nécessité et l’indexation des salaires sur le coût réel de la vie.
Il faut dire que la déclaration du MLPC intervient au moment où le gouvernement réajuste les prix des produits pétroliers. Dans un passé récent, un membre du gouvernement avait affirmé que le centrafricain devrait désormais manger 3 fois par jour, des propos qui sont loin de refléter la réalité selon les observateurs de la vie politique du pays.