« Si l’opposition n’approuve pas la nouvelle date des élections fixée par la CEI (Commission Electorale Indépendante), qu’elle propose son chronogramme !»
C’est la déclaration faite sur les ondes de Radio Ndeke Luka, ce mardi 22 juin 2010, par Fidèle Ngouandjika, Ministre et Porte-parole du gouvernement centrafricain.
Il réagit ainsi à la position de l’opposition qui trouve que la CEI n’est pas suffisamment armée pour parler de l’évolution du processus électoral.
Selon Fidèle Ngouandjika, la majorité présidentielle respecte les institutions de l’Etat, dont la CEI dans ses décisions.
« L’opposition demande le désarmement. Mais c’est une partie de l’opposition elle-même qui est armée ; donc cette responsabilité incombe à l’opposition », conclut Fidèle Ngouandjika.
Rappelons que le président de la CEI a initié le mardi 22 juin, une rencontre avec l’opposition politique. Mais la rencontre s’est terminée en queue de poisson. Au sortir de la salle, Maître Pouzère, coordonnateur de l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) a déclaré que plusieurs irrégularités ont été notées. Ce qui l’amène « à considérer la proposition de la nouvelle date comme une précipitation, comme de l’imaginaire ».
La nouvelle date des élections présidentielles et législatives en Centrafrique est fixée le 24 octobre 2010, après un double report.