Partis avec leur bétail, les éleveurs qui ont déserté la région de Kaga-Bandoro à cause de la cruauté et les exactions des rebelles de Baba Ladé regagnent progressivement leurs loges initiales, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka, ce 5 juillet.
Le bétail de ces derniers a été considérablement emporté par les miliciens du FPR et autres mouvements politico militaires basés dans le Nord centrafricain. Le départ conditionné de ces éleveurs a gravement affecté le régime alimentaire de la population qui, en plus de la famine déjà enregistrée dans la région, ne consomme que des légumes ou de la viande boucanée. Une autre conséquence plus touchante est la flambée du prix des denrées alimentaires résultant en partie de la rareté de la viande de bœufs sur le marché, explique le correspondant.
La même source d’ajouter que le retour massif de ces éleveurs est vivement attendu par les populations de la région qui sont actuellement frappées par l’insécurité alimentaire répandue dans la zone. Les agriculteurs ont également besoin des bœufs pour leur culture attelée de même, les services fiscaux de Kaga Bandoro trouvent là une occasion pour la caisse de l’Etat.
La source souligne qu’avant de quitter la Nana Gribizi, une petite altercation existait entre les éleveurs et les agriculteurs. Ceux qui travaillent la terre se sont indignés contre ceux qui élèvent les bœufs parce que, selon les agriculteurs, les éleveurs font paitre leurs troupeaux à proximité des champs. De même pour ces derniers qui accusent les agriculteurs de tuer ou de voler leur bétail. Cette situation crée un conflit permanent entre les deux entités.
Pour encourager ces éleveurs à revenir avec tout leur bétail, les autorités locales doivent prendre des dispositions nécessaires pour éviter de nouvelles querelles entre les éleveurs et les agriculteurs.
Tandis que les éleveurs reviennent peu à peu dans la Nana-Gribizi, ceux qui sont dans l’Ouham Péndé menacent de quitter la région, selon un autre correspondant de RNL. Ils envisagent de quitter parce qu’un cheptel de bovins d’un éleveur a été saccagé par des personnes non identifiées ce 5 juillet.
Pour la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) à RNL, « il n’y a pas que les mouvements politico militaires qui s’en prennent aux bétails des éleveurs mais aussi certains habitants de la localité ». La réaction de la FNEC ne s’est pas fait attendre ce 5 juillet, elle est montée au créneau pour dénoncer les séries de tueries de bétails orchestrées par certains jeunes de Bozoum. Selon le responsable de la FNEC de Bozoum, « ces jeunes utilisent des armes blanches pour abattre les bœufs et les transforment rapidement en viande boucanée afin de les vendre sur les marchés ».
Interrogé par Radio Ndeke Luka, certains de jeunes de Bozoum accusent la perméabilité de notre frontière avec le Cameroun qui, selon eux, laisse une entrée permanente de bandits de grand chemin dans la région.
Pour rappel, dans un passé très proche, les autorités locales de l’Ouham Péndé ont envoyé une lettre de recommandation au Gouvernement centrafricain pour installer un poste avancé de la gendarmerie à la frontière centrafricano-camerounaise. Mais lesdites autorités révèlent que cette recommandation est jusqu’ici restée lettre mort.
Partis avec leur bétail, les éleveurs qui ont déserté la région de Kaga-Bandoro à cause de la cruauté et les exactions des rebelles de Baba Ladé regagnent progressivement leurs loges initiales, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka, ce 5 juillet.
Le bétail de ces derniers a été considérablement emporté par les miliciens du FPR et autres mouvements politico militaires basés dans le Nord centrafricain. Le départ conditionné de ces éleveurs a gravement affecté le régime alimentaire de la population qui, en plus de la famine déjà enregistrée dans la région, ne consomme que des légumes ou de la viande boucanée. Une autre conséquence plus touchante est la flambée du prix des denrées alimentaires résultant en partie de la rareté de la viande de bœufs sur le marché, explique le correspondant.
La même source d’ajouter que le retour massif de ces éleveurs est vivement attendu par les populations de la région qui sont actuellement frappées par l’insécurité alimentaire répandue dans la zone. Les agriculteurs ont également besoin des bœufs pour leur culture attelée de même, les services fiscaux de Kaga Bandoro trouvent là une occasion pour la caisse de l’Etat.
La source souligne qu’avant de quitter la Nana Gribizi, une petite altercation existait entre les éleveurs et les agriculteurs. Ceux qui travaillent la terre se sont indignés contre ceux qui élèvent les bœufs parce que, selon les agriculteurs, les éleveurs font paitre leurs troupeaux à proximité des champs. De même pour ces derniers qui accusent les agriculteurs de tuer ou de voler leur bétail. Cette situation crée un conflit permanent entre les deux entités.
Pour encourager ces éleveurs à revenir avec tout leur bétail, les autorités locales doivent prendre des dispositions nécessaires pour éviter de nouvelles querelles entre les éleveurs et les agriculteurs.
Tandis que les éleveurs reviennent peu à peu dans la Nana-Gribizi, ceux qui sont dans l’Ouham Péndé menacent de quitter la région, selon un autre correspondant de RNL. Ils envisagent de quitter parce qu’un cheptel de bovins d’un éleveur a été saccagé par des personnes non identifiées ce 5 juillet.
Pour la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) à RNL, « il n’y a pas que les mouvements politico militaires qui s’en prennent aux bétails des éleveurs mais aussi certains habitants de la localité ». La réaction de la FNEC ne s’est pas fait attendre ce 5 juillet, elle est montée au créneau pour dénoncer les séries de tueries de bétails orchestrées par certains jeunes de Bozoum. Selon le responsable de la FNEC de Bozoum, « ces jeunes utilisent des armes blanches pour abattre les bœufs et les transforment rapidement en viande boucanée afin de les vendre sur les marchés ».
Interrogé par Radio Ndeke Luka, certains de jeunes de Bozoum accusent la perméabilité de notre frontière avec le Cameroun qui, selon eux, laisse une entrée permanente de bandits de grand chemin dans la région.
Pour rappel, dans un passé très proche, les autorités locales de l’Ouham Péndé ont envoyé une lettre de recommandation au Gouvernement centrafricain pour installer un poste avancé de la gendarmerie à la frontière centrafricano-camerounaise. Mais lesdites autorités révèlent que cette recommandation est jusqu’ici restée lettre mort.