L’ambassadeur de la Russie en Centrafrique, Vladimir Titorenko, clarifie la position de son pays sur les opérations militaires en cours et écarte toute idée de dialogue avec la CPC et avec l’ancien président François Bozizé. Selon le diplomate russe, le dialogue annoncé par les autorités centrafricaines se fera après la libération totale du pays. Position exprimée après sa rencontre avec le chef de l’État Faustin Archange Touadera le 15 février 2021.
L’un des soutiens indéfectibles des Forces Armées Centrafricaines (Faca) dans la campagne militaire contre les groupes armés coalisés de la CPC, la Russie en Centrafrique par la voix de son ambassadeur oppose une fin de non recevoir aux multiples sollicitations du dialogue avec les groupes armés.
C’est la ligne défendue par la diplomatie russe en Centrafrique, comme l’a affirmé Vladimir Titorenko, Ambassadeur de la Fédération de la Russie à Bangui, reçu en audience lundi 15 février 2021 par le Président de la République. Lors de cette rencontre, il clarifie la position de son pays sur la situation politique en Centrafrique.
« Il n’est pas question de dialoguer avec François Bozizé et encore moins avec Ali Darassa, Al Khatim et Abass Sidiki, les trois derniers, qui ne sont pas des citoyens de la République centrafricaine » a clairement déclaré le diplomate.
D’après lui, « cette concertation ne peut que se tenir à la fin de la libération complète du pays sous l’occupation des groupes armés. »
Cependant, la Fédération de la Russie est d’avis, poursuit-il, pour la concertation avec l’opposition démocratique et les forces vives de la nation. Avec cette sortie, l’idée de tout dialogue entrepris par les organisations sous-régionales s’éloigne peu à peu puisque le Gouvernement s’inscrit dans un élan de reconquête du territoire des mains des rebelles de la CPC.