Au moins 31 ex-combattants du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) ont restitué le mardi 27 juillet 2021 à Bria dans la Haute-Kotto, leurs armes, minutions et autres effets de guerre. Ils les ont remis à l’équipe du DDRR en mission dans la localité.
Il s’agit de la branche dirigée par Ousta Ali, qui est restée attaché à l’Accord politique pour la paix et la réconciliation, signé à Bangui, le 06 février 2019. Ces éléments du FPRC avaient quitté la ville de Bria pour se refugier en brousse devant l’arrivée en avril 2021, des Forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés russes. Après plusieurs mois de retranchement, ces ex-combattants ont décidé de rendre leurs armes. Ils ont été conduits à Bria par des éléments de l’armée nationale et leurs alliés.
« L’équipe du désarmement a été envoyée par le gouvernement. C’est la raison pour laquelle nous avons pris contact avec elle. C’est notamment d’essayer de voir comment on peut procéder à notre désarmement. Nous avions également pris contact avec nos éléments qui sont éloignés. Mais vu qu’on est en saison de pluies, il va falloir du temps pour qu’ils nous rejoignent » a fait savoir Voungaba Mahamoud, un des ex-combattants du FPRC.
A cet effet, les responsables de cette opération demandent aux éléments qui traînent encore les pas de saisir cette occasion pour restituer leurs armes.
« Tout le monde les a rassurés qu’il y aura aucune chasse aux sorcières. Ils seront paisiblement chez eux après avoir rendu les armes en attendant les opérations de désarmement. Rien ne va leur arriver » a rassuré Guy Silvère Ngoni, responsable des opérations du DDRR dans le Nord-est.
Pour les autorités locales qui louent l’initiative, elles appellent et encouragent leurs administrés, qui posséderaient encore des armes, à les remettre aux forces légales.
« Les armes sont faites pour les militaires et non pour les civils. Maintenant, c’est l’heure de la paix. Il ne faut pas qu’ils continuent de garder ces armes par devers eux. S’ils les détiennent encore, qu’ils viennent vers moi. Ils peuvent aussi aller vers les forces de défense et de sécurité, présentes ici. On va récupérer ces armes et après, ils seront sécurisés » a rassuré Thierry Evariste Binguinindji, préfet de la Haute-Kotto.
Selon les responsables de ce groupe armé, le mouvement reste attaché à l’Accord de paix du 06 février 2019, signé à Bangui entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés actifs dans le pays.