Les organisations de défense des populations autochtones et locales notent des avancées en matière de protection de ces communautés. Elles l’ont affirmé lors d’une rencontre d’évaluation le 2 août à Bangui.
« La situation est en nette amélioration après l’adoption de plusieurs instruments juridiques ratifiés qui les protègent dont la Constitution du 30 mars 2016 », a indiqué Simplice Kouaranga, membre du Réseau des Peuples Autochtones de Centrafrique.
Ces pas franchis doivent être consolidés et les organisations s’y attèlent. « Nous avons réfléchi sur les techniques de montage de projet, modèle de l’Union Européenne. Ceci nous permettra d’aller vers les communautés, construire ensemble et intervenir pour la cause des populations autochtones », a ajouté Simplice Kouaranga.
La République Centrafricaine est engagée dans le processus Accord de Partenariats Volontaires ( AVP-FLEG en anglais) avec l’Union Européenne. Le processus exige une prise en tenant compte des populations locales et tient compte de leurs préoccupations.