Ces derniers jours, les groupes armés semblent revenir à la charge. Ces derniers multiplient les attaques contre les positions de l’armée nationale et contre les civils dans certaines régions. Ce regain de violences armées inquiète non seulement à l’intérieur du pays mais aussi à Bangui.

Le fait le plus récent est l’affrontement, ce 18 septembre, entre une faction des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les Forces armées centrafricaines au village Koui, situé à 17 kilomètres de Kouango, dans la Ouaka. Un civil a été tué.

« La localité est calme et sécurisée par l’armée »

« L’affrontement a eu lieu aux environs de 13 heures. Selon le commandant des Faca basés ici, aucun cas de perte en vie humaine n’a été enregistré parmi ses hommes. Cependant, un civil, qui servait de guide aux militaires, a été tué. Pour l’heure, la localité est calme et sécurisée par l’armée », a fait savoir un habitant.

Ce même jour, des éléments du mouvement 3R, affilié à la CPC et actifs dans le Nord-ouest, ont pris d’assaut des positions de l’armée à Béloko, à la frontière centrafricano-camerounaise. Une attaque repoussée par les Forces armées centrafricaines, soutenues par les instructeurs russes.

Des faits précédents

Le 11 septembre 2023, des hommes armés avaient attaqué les villages Djamassinda et Miaméré, situés respectivement à 20 et 115 kilomètres de Ndélé dans le Bamingui-Bangoran, pillant les biens de la population. Un militaire centrafricain avait été aussi tué.

Des affrontements avaient également opposé, mi-septembre, une unité de l’armée aux rebelles de 3R dans la commune de Nguia-Bouar dans la Nana-Mambéré. Des pertes avaient été signalées du côté de l’armée, dont un instructeur russe. Ces multiples attaques, à l’intervalle d’un mois, témoignent d’une volonté de reprise des hostilités de la part des groupes armés, selon certains analystes.

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